Le « jugement majoritaire » est mieux que le « vote majoritaire ».
Toute le monde connait le « vote majoritaire »: on met un nom dans l’urne et on s’en va. Le « vote majoritaire » est mille fois meilleur: chaque électeur remplit un formulaire. Pour chaque candidat, l’électeur coche une des sept mentions:
Excellent, Très bien, Bien, Assez bien, Passable, Insuffisant, A rejeter.
Certains partisans du vote nul pourront même répondre « A rejeter » pour tous les candidats.

Cette manière de voter du « jugement majoritaire » a été inventée par deux chercheurs du CNRS, Michel Badinski et Rida Laraki. La technique du « jugement majoritaire » progresse dans plusieurs pays, mais trop lentement. Certains organismes l’utilisent. Les immenses qualités du « jugement majoritaire » devrait faire le consensus de tous les politologues, avec la réserve du risque de changer les habitudes de l’électeur.

L’avantage du « jugement majoritaire » est qu’il évite des résultats électoraux qui ne correspondent pas au jugement réel des français. Le nombre des candidats n’a plus d’incidence sur la pertinence du résultat. Grace au « jugement majoritaire », on peut avoir 10, 20 ou 30 candidats improbables à la présidentielle sans que ce nombre de candidats nuise à la qualité des résultats du vote.

Le « jugement majoritaire » ne modifiera pas les scores des grands partis politiques, mais permettra moins d’aléas. Les dizaines de petits partis seront ravis de pouvoir un taux d’estime, à défaut d’obtenir des résultats électoraux. Chaque tendance peut ainsi s’exprimer sans nuire à l’efficacité du système de vote.

Terra Nova semble soutenir ce « jugement majoritaire ». Il devrait bien convenir aux grands partis politiques en limitant certains aléas et en supprimant les conséquences des candidatures dissidentes. Et il plaira aux petits partis qui découvrent leur cote d’amour.

À propos gidmoz
libertarien, ingénieur

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