l’appétit insatiable des banquiers

un individu: C’est vrai qu’ils ont un appétit insatiable, ces banquiers nourris par l’argent de l’Etat.

Gidmoz: L’Etat a créée un monopole monétaire pour mieux spolier le peuple. L’Etat nourrit ce monopole monétaire afin de survivre, mais en consommant le sang et la sueur du peuple. L’Etat est le pire ennemi du peuple. Il faut que l’Etat rende la monnaie au peuple. L’Etat devrait cesser toute création monétaire, cesser toute intervention dans le secteur bancaire et monétaire. Ce serait le retour du free banking, de la banque libre. La banque libre a toujours fonctionné avec succès dans les pays riches depuis trois siècles. Le total de ces périodes de freebanking est de 600 ans. 600 ans de freebanking sans aucun échec, avec la prospérité des pays est une des preuves que l’Etat devrait cesser de s’occuper de monnaie. La monnaie est une marchandise, un service commercial ordinaire qui n’a rien à faire entre les mains de l’Etat.

un individu: Et comme ça les banquiers vont pouvoir s’enrichir encore plus et sans le contrôle de l’Etat. Non merci !

Gidmoz: L’Etat a inventé un système monétaire pervers qui oblige, de fait, les banques à prêter à un emprunteur qui ne remboursera jamais. Et cet emprunteur est l’Etat lui-même. Grace un tour de passe-passe, l’Etat diffère indéfiniment le remboursement de ses emprunts. La boucle est bouclée. Les banques sont des pions entre les mains d’un Etat qui s’endette à l’excès. Depuis Ricardo, on sait qu’un endettement de l’Etat est un impôt caché que devra payer le peuple plus tard. Et nous y sommes. Les banques sont des moyens, certes onéreux, utilisés par l’Etat pour voler le peuple.

un individu: parlez nous plutôt des intérêts monstrueux que perçoivent les banques grâce à ces emprunts jamais remboursés. Personne ne pleure sur les banques

Gidmoz: Il faut d’abord comprendre qu’une Banque Centrale qui prête à l’Etat, c’est moi-même qui me prête à moi-même. C’est un artifice comptable. C’est ma main droite qui prête à ma main gauche. Mais cet artifice comptable est pratique car il permet de revendre les créances sur l’Etat. Une créance sur un Etat s’appelle des « bons du trésor ». Et beaucoup de rentiers aiment acheter des « bons de Trésor ». Ces achats de bons du Trésor par les rentiers permettent aux banques de prêter davantage à leur Etat qui le leur ordonne. Les taux des emprunts sont déterminés par les marchés. Que l’emprunteur soit l’Etat ou Madame Michu, le taux est comparable. Oui, chaque banque bénéficie d’un privilège de l’Etat, non pas d’émission de monnaie, mais le privilège d’avoir presque gratuitement la « liquidité » de la Banque Centrale. Ce privilège est inclut dans le cours de Bourse de la BNP. L’actionnaire qui achète une action de la BNP a ainsi acheté une part de ce privilège. Un peu comme un taxi qui achète sa licence de taxi, qui achète un privilège de l’Etat.

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À propos gidmoz
libertarien, ingénieur

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