commentaires FB en aout 2013

Les besoins d’un homme n’ont aucune limite. La quantité des richesses qu’on peut produire n’a aucune limite. Keynes avait donc tort car son propos ignore gravement la nature de l’homme.
La consommation d’un individu n’a que la limite maximale de son compte bancaire.
La raison abstraite pour laquelle la formation des richesses n’a pas de limite est que la création de toute valeur est toujours une création d’information. Une plaque d’acier devient une voiture en donnant une forme à cet acier, en donnant une « information » à cette plaque d’acier. La quantité d’information ne peut pas avoir de limite. La création des richesses ne peut donc pas non plus avoir de limite.
Avec une quantité de matière finie, on peut créer une quantité illimitée de richesses. Ainsi, avec un ordinateur, on peut créer des textes, des oeuvres en quantité illimitée.
oui, c’est la « métaphysique de la production ». C’est une analyse formelle de la réalité de toute production humaine.
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HHH se trompe. Un taux de réserve d’or à 100% est une erreur intellectuelle, une faute de logique.
Une monnaie fondée sur une seule marchandise, sur un seul type de bien, n’est pas optimale. En effet, toute augmentation de la demande monétaire augmente le prix du bien servant de monnaie, provoquant ainsi des fluctuation de cours. Plus le nombre de biens fondant la valeur d’une monnaie est grand, plus faible sera la variation de prix de chacun de ces biens là. En d’autres terme, si la demande monétaire du bien est trop grande par rapport à la demande non-monétaire, il s’ensuit de plus grandes variations de cours, donc de prix réels.
La quantité de monnaie est un problème. Pour de nombreuses raisons, les agents économiques peuvent demander plus de monnaie. Lorsque la monnaie est une seule marchandise, l’or, par exemple, la demande monétaire induit une hausse de l’or, donc un coût plus grand de la monnaie. Il n’existe pas de corrélation entre cette hausse du prix de l’or et la quantité des autres marchandises disponibles à la vente. Cette hausse de l’or induira donc une activité économique inutilement diminuée.

« Et les banques de prêts prêtent… leur propre argent ! Incroyable, non ? ». Non, une banque ne prête que la monnaie de banque qu’elle a créée et émise. Le paradoxe provient du mot « prêter ». Un prêt bancaire n’est pas un prêt au sens commun du terme « prêter ». Un prêt bancaire est un échange de créances entre une banque et un emprunteur. La banque devient propriétaire de la reconnaissance de dette de l’emprunteur. Et l’emprunteur devient propriétaire des créances à très court termes que sont les unités de monnaies que la banque a créées. Ainsi, dans un prêt bancaire, chacun devient propriétaire d’une créance sur l’autre. Un prêt bancaire n’est donc pas un prêt au sens commun du terme.
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Une Banque Centrale est mandatée par l’Etat pour gérer le monopole monétaire. La Banque Centrale agit ainsi au nom de l’Etat. Or la liquidité officielle est la monnaie émise par la Banque Centrale. Chaque banque de second rang peut aussi émettre de la monnaie dans une certaine proportion de la quantité de monnaie centrale. Cette proportion est fixée par une règle administrative arbitraire, mais pragmatique. En gros pour un euro de monnaie centrale, les banques émettent environ quatre euros de monnaie. Et les autres devises ne peuvent pas circuler dans le pays.
La liquidité d’une entreprise s’obtient par un prêt bancaire. La liquidité d’une banque s’obtient par un emprunt à la Banque Centrale. Et la masse totale de la monnaie de banque centrale est le principal facteur qui limite le total des liquidités dans l’économie.
Une banque saine peut être en rupture de paiement, non pas à cause d’une insuffisance de la valeur de ses actifs, mais uniquement parce que cette règle administrative arbitraire est déficiente dans telle situation économique spécifique. C’est donc cette règle bancaire que l’Etat doit modifier. Et il n’y a alors aucune raison de liquider une banque saine. Lorsque la cause du dysfonctionnement d’une banque saine est une règle étatique inappropriée, c’est détruire inutilement de la valeur de laisser une telle banque être liquidée.
Ensuite, mais vient le débat sur l’évaluation de la valeur des actifs d’une banque. C’est un débat brûlant. Mais c’est peut être un autre débat.

Le monopole monétaire actuel n’est pas optimal, comme tout autre monopole. Mais un tel monopole monétaire est, de plus, particulièrement nuisible. La première raison est qu’il met l’Etat en position de prendre discrètement l’argent dans la caisse. En d’autres termes, cela permet à l’Etat de s’endetter et donc, d’infliger un impôt supplémentaire à la population.
Seul le directeur d’une banque de prêt peut correctement évaluer les actifs de sa banque. Il est le seul à savoir de la fiabilité de ses emprunteurs. Il est le responsable aux yeux de ses actionnaires de cette évaluation. Ensuite, les actionnaires analysent, eux aussi, leur banque, ce qui modifie le cours de l’action de cette banque.
Pour tous ceux qui détiennent tel titre financier, ce titre vaut plus, voire bien plus, que son cours, du moins pour ceux là. Il est donc approximatif d’évaluer un actif selon son cours sur un marché organisé. Et nul autre que le prêteur peut évaluer valablement la valeur de la créance sur l’emprunteur.
C’est vrai que le freebanking propose des réponses d’une parfaite logique à toutes ces questions sans réponse satisfaisante en système de Banque Centrale.
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Il faut que l’Etat cesse d’imposer des évaluations administrative de la valeur des titres financiers par la réglementation. Seule la Banque sait correctement évaluer le risque avec ses propres critères, propres à la nature particulière de ses clients. Et le directeur de la banque n’est alors responsable de la qualité de son évaluation que devant ses actionnaires. Ni devant l’Etat, ni devant la Banque Centrale.

La monnaie actuelle est un monopole de l’Etat. En effet, l’Etat interdit de faire circuler une autre devise. Et une banque n’a pas le droit de créer une nouvelle monnaie, un BNP-or, par exemple. La cause commune de chaque dysfonctionnement monétaire est ce monopole monétaire. Le freebanking a existé pendant diverses périodes totalisant 600 ans dans les pays riches. Toutes ces périodes de freebanking furent des succès économiques. Aucune inflation, aucune fraude et croissance économique. La plus longue période de freebanking fut en Ecosse de 1715 à 1845, pendant qq 130 ans. 30 banques écossaises concurrentes travaillaient sans Banque Centrale, et en émettant chacune sa monnaie échangeable contre de l’or.

L’avantage du freebanking est multiple. Tout monopole légal interdit la production des éventuels concurrents. Cette absence de production est une perte pour le pays. Ainsi, l’autorisation de la circulations de toutes les devises et la libre création d’une banque enrichiraient le pays.

Plus concrètement, en freebanking, la liquidité serait des titres financiers cotés sur des marchés organisés. les sous-jacents de ces titres pourraient des commodities ou des produits financiers complexes associant plusieurs biens économiques.

Il s’en suivrait une adaptation automatique entre la masse de prêts bancaires et la quantité des liquidités ainsi produites sur certains marchés organisés.

Certains économistes de l’école autrichienne d’économie analysent la création monétaire comme une cause majeure de la crise monétaire de 2008. Je ne partage pas cette analyse. Pour moi, la cause fut, non pas la quantité de prêts bancaires émis, mais le fait que la solvabilité des emprunteurs était douteuse. La quantité de prêts bancaires n’est pas un problème en soi.

Le système de Banque centrale ne peut pas, par construction, fournir des réponses satisfaisantes aux questions de responsabilité des banques.En effet, la Banque centrale tient, chaque jour, dans sa main la possibilité de tuer la banque. Il lui suffirait que la banque centrale refuse un prêt à une banque pour entraîner sa faillite. Le système de banque centrale est un système très centralisé, très bien tenu dans les mains de l’Etat. Les banques ont une étroite marge de manoeuvre pour travailler.

En effet, un freebanking sera d’autant meilleur que l’Etat s’abstiendra d’intervenir dans son fonctionnement. La question centrale du fonctionnement d’une banque en freebanking est la production des liquidités. A tel point que le taux d’intérêt d’une banque en freebanking proviendra moins de la rareté du capital que du risque de change avec les autres monnaies. En effet, le capital disponible pour servir de garantie à une monnaie est mille fois plus abondant que les besoins de monnaie.
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À propos gidmoz
libertarien, ingénieur

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