baisse de l’or
mardi 16 avril 2013 Un commentaire
Un panier de quasiment toutes les commodities, en excluant l’or et l’argent, suit assez fidèlement les indices moyens des prix depuis 40 ans. C’est bien logique. La production de ces commodities nécessite du capital et du travail. A l’image de toutes les autres productions composant un indice de prix moyens. De plus, ces commodities ne subissent aucune demande monétaire, donc aucune spéculation d’origine monétaire. La spéculation sur l’une de ces commodities n’a pour cause que son risque de rareté future, ou de surproduction future. C’est une spéculation saine.
La valeur de base de l’or est son utilité pour l’orfèvrerie. La demande purement monétaire multiplie son prix. Dans le prix de chaque chose, il existe un effet de rémanence fondée sur le jugement des autres. Pour l’or, cet effet de rémanence et d’imitation est le plus important. On achète car il existera des acheteurs pour acheter. Ces jugements ne sont connus que par le prix des choses. La demande purement monétaire de l’or provient d’une confiance dans cet effet de rémanence de la valeur de l’or.
Un des fondements de cette rémanence du prix de l’or est que les circuits commerciaux et d’opinion existent comme réserves de valeur et que cette idée de la valeur de l’or est bien répandue. De plus, il existe aujourdhui peu d’autres substituts aussi pratiques comme réserve stable de valeur. Le jour ou on trouvera une alternative « pratique » à une réserve de valeur stable, le prix de l’or reviendra à une valeur plus proche de sa valeur non monétaire.
Un panier de commodities pourrait un jour remplacer l’or dans le comportement de beaucoup de possesseurs d’or comme réserve de valeur.
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