sens et nature du mariage
samedi 26 janvier 2013 Laisser un commentaire
Depuis la nuit des temps, le mariage fut et est une union sexuelle entre un homme et une femme. Pour moi deux homosexuels en couple sont unis par un lien respectable et légitime. J’admets même que ce couple affirme qu’ils sont mariés. Mais je continuerai à soutenir poliment qu’ils ne le sont pas puisque ce n’est pas le sens de ce mot « mariage ». Et pour moi, la nature du mariage au fond de mon coeur et de ma sensibilité, est et reste un homme et une femme. Je souhaite qu’on ne m’interdise pas cette liberté de mes sentiments, de ma pensée, de mon vocabulaire.
Je redoute que l’État ne punisse d’amende ou même de prison si je refuse de changer ma définition du mot « mariage ». Ma définition du mot « mariage » deviendra alors illégale et punissable. L’État s’arroge ainsi le droit exorbitant de changer le sens des mots les plus usuels. Et pourquoi pas nous obliger à dire qu’un tabouret serait une table, et sous peine d’amende en cas de refus? De plus ce mot « mariage » est chargé des significations les plus essentielles de la vie de chacun. Ce changement de sens par la loi est un violence insidieuse faite à chacun.
L’enfant est sous la responsabilité de la personne qui en a la charge. Le père ou la mère. Mais ensuite, le parent peut renoncer à cette charge et confier l’enfant à un ami, ou à un orphelinat. Le Directeur de l’orphelinat a alors toute la liberté, et la responsabilité, de trouver une famille d’accueil pour l’enfant. Le choix de cette famille ne dépend que de lui.
Le bon coeur de ce directeur d’orphelinat lui fera rechercher la meilleure famille d’accueil. Il préférera évidement une famille construite normalement avec un homme et une femme, un père et une mère. Si le choix de famille est trop restreint, l’orphelinat confiera l’enfant à une femme seule, à un homme seul, ou à un couple homosexuels. Mais ces cas devraient rester exceptionnels. L’État forcera-t-il ce directeur à violer sa conscience en lui imposant un quota de couples homosexuels?
Changer la définition du mot « mariage » est une violation du dictionnaire. L’Etat devrait donc cesser de se mêler du mariage. Le mariage devrait redevenir une cérémonie privée. Il faut privatiser le mariage. Il faut séparer l’Etat et le mariage. La loi punira durement ceux qui contesteront la nouvelle définition du mariage. C’est cela qui est scandaleux.
Je ne vois aucun inconvénient à ce que deux homosexuels prétendent être mariés et unis par les liens du mariage. Et j’ai le droit de leur dire que, à mon avis, ils ne sont pas mariés. L’union sexuelle de deux homosexuels ne concerne pas les tiers, ne me concerne pas.
De même l’adoption d’un bébé par un couple d’homosexuels ne me concerne pas, ne concerne pas les tiers. Elle concerne seulement le responsable de l’orphelinat qui choisit de confier tel bébé à tel couple.
L’Etat devrait cesser de gérer les orphelinats. L’Etat devrait cesser de légiférer sur les échanges d’enfants. Le marché des bébés devrait être libre, sans entrave étatique. Il deviendrait enfin moral et éthique, comme tout marché le devient lorsque l’Etat cesse de s’en mêler.
commentaires récents