saturation de l’effet de serre du CO2
jeudi 24 octobre 2013 36 commentaires
La saturation de l’effet de serre du CO2
Les rayons du soleil se transforment en chaleur en touchant les objets. Les atomes de ces objets s’échauffent et transmettent leur chaleur d’une part par contact avec les autres atomes, et d’autre part, par irradiation dans l’infrarouge. La radiation infrarouge est arrêtée par une vitre. Ainsi s’explique l’effet de serre dans une voiture. Les rayons du soleil y rentrent, mais la chaleur infrarouge ne peut pas sortir par les vitres. La chaleur reste donc dans la voiture.
Les rayons du soleil se transforment en chaleur lorsqu’ils touchent la Terre. Et la Terre irradie alors de l’infrarouge. Cette radiation infrarouge repart en partie dans l’espace et en partie est absorbée par l’eau et par le CO2 présent dans l’air. L’oxygène et l’azote n’arrêtent pas les rayons infrarouges. S’il n’y avait que de l’oxygène et de l’azote dans l’atmosphère, la température sur Terre serait de -18°C, donc très froid. L’effet de serre est donc vital pour la vie sur Terre. Grâce aux molécules d’eau de l’humidité de l’air et des nuages, et grâce aux molécules de CO2, notre atmosphère arrête une partie de l’irradiation infrarouge en chauffant les molécules d’eau et de CO2 présentes dans l’air. Le CO2 assure entre 8 et 10% de l’effet de serre. Il y a aussi d’autres gaz qui contribuent, mais beaucoup moins, à l’effet de serre atmosphérique.
Le rayonnement infrarouge émet des radiations de plusieurs sortes, émet des photons de plusieurs sortes. Ces sortes de photons correspondent à de plages de fréquences différentes. Le CO2 absorbe et émet un certain type de photons, et l’eau absorbe et émet un autre type de photons. Ce ne sont pas les mêmes photons. Le CO2 n’absorbera pas un photon du type absorbé par l’eau. Et réciproquement, l’eau n’absorbera pas un photon du type de ceux qui sont absorbés par le CO2. Une molécule qui absorbe un photon infrarouge se réchauffe en vibrant davantage. Elle émet alors des photons identiques à que ceux qu’elle reçus. Les photons émis par le CO2 sont de même type que les photons reçu par le CO2.
Dans un gaz, chaque molécule se déplace à une vitesse de quelques 500 mètres à la seconde, et percutera une autre molécule au hasard, après une durée de parcours d’environ une nanoseconde, et d’une distance d’environ un demi micromètre. Puis ces deux molécules changeront toutes les deux de direction comme deux boules qui se percutent dans un jeu de billard. Dans cette « collision », la molécule la plus chaude transmet à la molécule plus froide une partie de sa chaleur. Les molécules plus chaudes se refroidissent et les molécules plus froides se réchauffent. Une molécule de CO2 perd ainsi sa chaleur par des collisions successives en réchauffant ainsi des molécules d’oxygène, d’azote, d’eau, ou d’autres molécules de CO2.
Dans même temps, chaque molécule envoie des photons d’un certain type, d’une certaine fréquence. Une molécule de CO2 émet sans cesse des photons et perd ainsi peu à peu de sa chaleur. La chaleur d’une molécule de CO2 se transmet ainsi par les collisions et par les radiations de photons de type CO2. Cette irradiation de photons sera ensuite absorbée par d’autres molécules de CO2, et uniquement par du CO2. La quantité totale des irradiations de photon CO2 décroit très vite avec l’altitude puisque 95% de la chaleur des molécules du CO2 est rapidement transmise par collisions, à des molécules qui ne sont pas du CO2.
Le GIEC sait que le rayonnement des photons de type CO2 sont absorbés et ré-émis par les molécules de CO2 de l’atmosphère. Mais le GIEC affirme, sans preuve, que ces molécules de CO2 ré-émettraient toute ces radiations reçues aux autres molécules de CO2. Pour le GIEC, les transferts de chaleur par collisions seraient négligeables. C’est inexact pour deux raisons. D’une part un satellite passant au dessus de la stratosphère ne voit quasiment aucun rayonnement de CO2. C’est donc que cette radiation du CO2 a été entièrement absorbée avant d’arriver à la stratosphère et de se perdre dans l’espace. Mais il y a une deuxième raison apportée par le Dr Heinz Hug en 1998. Hug a fait une expérience de laboratoire sur le transfert des radiations infrarouges de CO2 dans l’air. Il en a conclu qu’au dessus d’une couche de dix mètres d’air, il n’y reste plus que un millième du rayonnement de photons de type CO2. Or la stratosphère est à dix kilomètres de hauteur, c’est à dire mille couches de dix mètres d’air. Il est donc impossible qu’un satellite voit un rayonnement infrarouge significatif de CO2 venant de la Terre.
Alors la question centrale du GIEC est de savoir si un doublement de CO2 dans l’atmosphère pourrait, ou non, conduire à un plus grand réchauffement de l’air. Puisque une couche d’air de dix mètres suffit à stopper le rayonnement des photons de type CO2, un doublement de la quantité de CO2 dans l’atmosphère ne stopperait pas plus ce rayonnement. Il serait alors stoppé par une couche de cinq mètres d’air au lieu de dix mètres. Mais en aucun cas, cela ne peut changer le climat. Le terme « saturation de l’effet de serre du CO2 » signifie qu’une quantité de CO2 supplémentaire dans l’atmosphère ne modifiera pas le réchauffement de notre planète.
Pour moi, le débat scientifique est désormais quasiment clos. Il n’existe aucun réchauffement climatique qui serait causé par une émission anthropique de CO2. Il reste le débat sociologique et politique de savoir comment une telle erreur banale peut se transformer en immense gaspillage.
Pour en savoir plus, on peut lire le livre de François Gervais, « l’innocence du carbone ». Le professeur François Gervais a été nommé critique officiel du GIEC. Mais le GIEC n’a pas tenu compte de ses objections. La partie plus technique et thermodynamique est au chapitre 3. Un non-scientifique pourra quand même lire ce chapitre avec profit. Le livre « l’innocence du carbone » est une bonne synthèse des débats scientifiques du réchauffement climatique. Ce sont aussi de nombreuses questions de bon sens que se pose un citoyen étonné par des décisions politiques fondées sur des théories scientifiques erronées.
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